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L’alimentation des chevaux à la retraite

Les premiers signes de vieillissement chez le cheval peuvent varier selon les chevaux et leur mode vie. Néanmoins, la vieillesse chez le cheval est souvent caractérisée par une perte de musculature, la croupe qui devient moins rondre ou encore l’arthrose qui peut déformer ses jambes. Dès les premiers signes, il est important d’adapter l’alimentation de vos chevaux à la retraite.

Comment nourrir son vieux cheval ?

Le passage à la retraite est une étape délicate dans la vie d’un cheval. Elle implique un changement de vie parfois radical pour votre cheval, tant au niveau de son environnement, de son activité physique et de son alimentation. Elle doit donc être préparée avec le plus grand soin.

Comment la vieillesse impacte-t-elle le cheval à la retraite ?

Avec l’âge, votre cheval devient plus fragile. Tout d’abord physiquement, il se peut que le cheval senior développe de l’arthrose. Cette maladie courante chez le cheval rendra ses déplacements difficiles (surtout s’il doit se déplacer pour accéder à sa nourriture). 

Découvrez comment soigner l’arthrose du cheval. Ses tables dentaires vont aussi commencer à devenir de plus en plus rases, ses gencives plus sensibles et ses dents peuvent se mettre à bouger. Sa mastication deviendra plus difficile.

Côté digestion, le gros intestin aura plus de mal à assumer son rôle d’assimilation des nutriments. Les enzymes digestives seront secrétées en quantité plus faible.

Aussi, si votre cheval change d’environnement (par exemple d’une vie en box à une vie au pré), il aura plus de mal à se réchauffer l’hiver lorsque les températures baisseront. Cela incitera son corps à brûler plus d’énergie et par conséquent entrainera une perte de poids.

D’autre part, un cheval à la retraite va nécessairement se transformer car il perdra de sa masse musculaire, puisque son activité physique aura diminué. Pour toutes ces raisons, l’alimentation du cheval a besoin d’être adaptée afin de garantir tous les apports en protéines, vitamines et minéraux nécessaires à la bonne santé de votre cheval.

Comment bien gérer l’alimentation de votre cheval senior ?

La base de l’alimentation des chevaux – même les chevaux séniors, reste le fourrage. Si votre cheval senior vit au pré, il pourra déjà se nourrir d’herbe. Il est important de complémenter éventuellement par du foin selon les saisons et la qualité de l’herbe.

Cependant, comme la dentition vieillissante du cheval peut rendre la mastication difficile, il sera peut-être nécessaire de lui donner des fibres végétales. A travers des rations qui seront distribuées plusieurs fois par jour. Les granulés pour chevaux ne seront plus adaptés aux chevaux seniors, pour la même raison qu’évoqué précédemment.

Les aliments floconnées seront donc une meilleure option. L’aliment pour cheval retraité S350 a été développé spécifiquement pour tenir compte des nouveaux besoins énergétiques de votre cheval. Il permet d’apporter ce complément d’énergie sous forme de floconnées et de matière grasse végétale. Elles contiennent aussi des pré-biotiques et des bio-régulateurs de la flore intestinale qui sécuriseront le transit digestif de votre cheval.

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Comment aider votre cheval sénior à vivre sa retraite en toute sérénité ?

Afin de garantir la meilleure transition alimentaire possible à votre cheval, mettez toutes les chances de votre côté. Voici quelques conseils qui peuvent s’avérer utiles :

  • Un suivi régulier par un dentiste équin et un vétérinaire sera nécessaire pour s’assurer qu’il ne développe aucune pathologie. Un maréchal ferrant envisagera peut-être aussi de le passer pieds-nus si les conditions le permettent, ou de changer sa ferrure pour le soulager en cas de pathologie spécifique de pieds
  • N’hésitez pas à couvrir votre cheval senior l’hiver afin qu’il ne dépense pas trop de calories à se réchauffer. Si nécessaire, rentrez-le au box la nuit ou les journées les plus froides s’il vit au pré et qu’il a du mal à maintenir son état.
  • Conservez aussi une activité physique régulière, d’une part pour éviter une fonte de sa masse musculaire trop importante et trop rapide, d’autre part pour faciliter la digestion, et enfin pour lui permettre de continuer à côtoyer ses « copains » de club ou de pré si ceux-ci continuent à travailler.
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