plantas tóxicas para los caballos

Apprenez à détecter les plantes toxiques pour vos chevaux.

Comment détecter les plantes toxiques pour vos chevaux ?

Saviez-vous que certaines des plantes qui poussent dans nos champs et nos pâturages peuvent être toxiques pour les chevaux ? Voici quelques informations essentielles sur la façon de les identifier et les symptômes qu’elles provoquent.

PLANTES TOXIQUES POUR CHEVAUX : LES IDENTIFIER POUR ÉVITER UN EMPOISONNEMENT ACCIDENTEL

Il existe environ soixante-dix espèces de plantes plus ou moins toxiques pour les chevaux. Heureusement, les chevaux, ces animaux nobles et intelligents, savent généralement reconnaître les plantes qui ne sont pas bonnes pour eux. Cependant, ce n’est pas toujours le cas pour les humains qui s’en occupent. Une intoxication ou un empoisonnement par les plantes toxiques peut se produire si une plante est incorporée par inadvertance dans le fourrage. Une fois coupées et séchées, ces plantes sont plus difficiles à identifier pour l’animal et peuvent parfois être encore plus toxiques pour le développement des chevaux.

Comme il est difficile de se souvenir de la liste complète de ces plantes, une application pour smartphone répertoriant les soixante-dix plantes les plus dangereuses pour votre cheval est disponible pour vous aider : le Haras national suisse Agroscope a développé l’application Toxiplant, disponible gratuitement sur l’Apple Store, avec des photos des plantes toxiques pour chevaux, des symptômes typiques d’empoisonnement et les premiers soins essentiels.

LES PLANTES LES PLUS TOXIQUES POUR LES CHEVAUX DANS LES CHAMPS

Alors que certaines plantes ne causeront que des inconforts digestifs, d’autres plantes sont beaucoup plus dangereuses et peuvent entraîner la mort si elles sont ingérées en trop grande quantité. Comme les chevaux ne peuvent pas vomir, une fois la plante avalée, il n’y a pas de retour en arrière ! A ce titre, soyez attentif aux plantes toxiques auxquelles votre cheval peut être exposé. Voici un extrait des plantes les plus toxiques avec leurs symptômes :

absinthe, plantes toxiques pour cheval

L’absinthe a des conséquences dramatiques, en particulier sur les juments pleines, à partir de 500 g (provoque un avortement). Il faudra donc être très vigilants pour les chevaux d’élevage (notamment les poulinières) qui peuvent vivre au pré à l’année et pouliner régulièrement, ainsi que leurs poulains ;

plante toxique pour le cheval Adonis

Les Ranunculaceae comme l’aconit, anémone pulsatile, adonis, renoncules et ficaria sont tous des plantes toxiques pour les chevaux avec des conséquences plus ou moins graves en cas d’ingestion; L’aconit est mortel à partir de 300 g et provoque la paralysie du pharynx, la diarrhée et l’anurie;

Hellébores : 60g entraîneront la mort après l’apparition de crampes et d’une paralysie inévitable ;

L’euphorbe est mortelle à partir de 50g, mais les chevaux s’en approchent rarement ;

La digitale est dangereuse à partir de 200 g de feuilles fraîches, mais 25 g de feuilles séchées suffisent à provoquer un arrêt cardiaque mortel. Les premiers symptômes sont une diarrhée sanglante et des étourdissements ;

Belladonna est une plante toxique pour le cheval à partir de 10g, provoque des convulsions et peut entraîner la mort à partir de 120g ;

Le Henbane est toxique à partir de 10g, mortel à partir de 125g et provoque des convulsions ;

Les faînes de hêtre : les fruits du hêtre peuvent provoquer de graves coliques si le cheval en ingère en trop grande quantité ;

L’écorce du robinier, que le cheval pourrait grignoter : l’ingestion de cette écorce peut provoquer des troubles nerveux et cardiaques ;

L’arnica, bien qu’utilisée en soin pour apaiser les hématomes du cheval par exemple, l’arnica ingérée à hauteur de 500g peut entraîner des spasmes vomi formes, des crises nerveuses et des hémorragies ;

La morelle noire contient des alcaloïdes dans ses graines. Il provoque une irritation des muqueuses et une diarrhée abondante.

Le buis, bien que très esthétique et souvent utilisé pour former des haies ou des buissons, il faut l’éviter absolument : le buis est très nocif et peut entraîner une chute de tension, des signes de vertiges, des crampes. Le cheval peut également avoir des coliques ou des diarrhées. Il peut succomber rapidement de paralysie respiratoire. La dose mortelle se situe autour de 700 grammes de feuillages frais.

plante toxique buis

Le buis, bien que très esthétique et souvent utilisé pour former des haies ou des buissons, il faut l’éviter absolument : le buis est très nocif et peut entraîner une chute de tension, des signes de vertiges, des crampes. Le cheval peut également avoir des coliques ou des diarrhées. Il peut succomber rapidement de paralysie respiratoire. La dose mortelle se situe autour de 700 grammes de feuillages frais.

Le laurier rose, aussi très esthétique mais très nocif ! Cette plante est toxique pour le cheval à faible dose. Il provoque une baisse de la température, une dilatation des pupilles, des diarrhées et des troubles gastro-intestinaux. La paralysie du cœur peut causer le décès.

MYOPATHIE ATYPIQUE CAUSÉE PAR LE SYCAMORE

La myopathie atypique (MA) est l’une des maladies des pâturages très présentes en France et en Europe. Habituellement mortelle (70% des cas), cette maladie se caractérise par une dégénérescence sévère des muscles posturaux, respiratoires et cardiaques (myocardiques).

Dans la majorité des cas, les symptômes apparaissent brutalement : difficulté ou incapacité à se lever, raideur musculaire, tremblements, transpiration, urines très foncées (couleur café), congestion des muqueuses.

La cause de la maladie a été clairement identifiée en 2013 : elle est causée par l’ingestion d’une toxine, l’hypoglycine A. Cette toxine se retrouve dans les fleurs, les fruits (également appelés samaras) et les plantules du sycomore (Acer pseudoplatanus).

La maladie atteint généralement son apogée au printemps, lorsque les graines germent, produisant des semis, et à l’automne. Le vent disperse les samares, ce qui augmente leur prolifération dans les haies et les fourrés environnants.

Selon la saison, faites également attention aux crocus et jonquilles au printemps, au séneçon commun et aux coquelicots en été, ainsi qu’aux brugmansia et aux crocus d’automne. Ces fleurs sauvages décorent joliment les pâturages mais sont des plantes toxiques pour les chevaux.

QUE FAIRE EN CAS D’INGESTION DE PLANTE TOXIQUE PAR MON CHEVAL ?

Si vous soupçonnez votre cheval d’avoir absorbé des plantes toxiques, le mieux est de vous procurer un échantillon de la plante et de contacter votre vétérinaire dans les plus brefs délais. La digestion des chevaux peut être longue, il se peut donc que vous ne perceviez pas de suite d’effets secondaires. Vérifiez donc régulièrement le pouls, la respiration et la température de votre cheval.

La nutrition des chevaux peut s’avérer complexe, surtout dans un vaste milieu où on ne peut pas contrôler tout son environnement. En général, choisissez toujours soigneusement les plantes qui composeront les cultures fourragères de votre cheval.

Contactez nous pour en savoir plus